Pièce chorégraphique pour drones et danseurs, Phoenix confronte l’espace théâtral à la trouble polysémie de ces machines, à la fois objets de loisir et drones de surveillance et de guerre. Connectant en temps réel les danseurs, sur scène, avec d'autres artistes subissant à Gaza la présence permanente des « avions sans pilotes », Phoenix explore, entre l’orient et l’occident, les relations corps-drones dans leurs dimensions physiques et psychologiques.
Exposés au vrombissement incessant des drones (« gros bourdon » ou « bourdonnement », selon la terminologie anglo-saxonne), les danseurs habitent une scène tout à tour sensible, terrain d’opérations ou fenêtre sur le monde. L’espace théâtral s'ouvre sur une autre réalité, un autre vécu sous les drones, à Gaza, évoquant l’asymétrie des conflits actuels qui impliquent l’occident et les puissances productrices de drones, et les pays où ils sont envoyés.
Phoenix a été créé par la Cie Shonen, en collaboration avec des artistes palestiniens vivant à Gaza. La pièce accueille notamment une oeuvre vidéo réalisée par le collectif de breakdancers Myuz GB Crew, qui pratique le « parkour » acrobatique dans l’espace urbain, à Gaza.
PRODUCTION Ballet National de Marseille, Festival de Marseille, Pôle des arts de la scène-La Friche, Charleroidanse, ViaDanse-CCN Bourgogne-Franche-Comté à Belfort, Institut français de Beyrouth, Tanzhaus de Dusseldorf, Centre d’arts visuels 2 angles à Flers, Hellerau - Tanzhaus de Dresde, CCN de Créteil et du Val-de-Marne/Compagnie Käfig, Fonds Transfabrik, Fondation HOPE centre culturel à Gaza city. Avec la participation du Dicream et le soutien du groupe de la Caisse des dépôts, aide au projet danse DRAC PACA, avec le soutien de
l'Institut Français à Paris et de la Ville de Marseille.
DISTRIBUTION Conception & chorégraphie Eric MCC avec les danseurs Jeanne Colin, Kevin Fay, Mumen Khalifa, Nans Pierson, et le collectif Myuz GB Crew | robotique Drone Thomas Peyruse, Scott Stevenson | musique originale Gregoire Simon & Alexandre Bouvier | lumière Sébastien Lefèvre | dramaturgie Marine Relinger | regards Alessandro Scarrioni, Pauline Simon.